Edme-Hyacinthe Guilleminot (1869-1922), un Bourguignon, électroradiologiste … ou médecin électricien.

Dans l’ombre de Charles Bouchard et d’Antoine BéclèreNé à Laignes en 1869, Hyacinthe Guilleminot effectue ses études médicales à Paris. Élève du professeur Charles Bouchard, ce dernier lui confie la responsabilité du laboratoire de radiologie qu’il crée en janvier 1898 dans son service de l’hôpital de la Charité.En 1909, il participe avec Antoine Béclère à la création de la Société de radiologie médicale de France. [ Lire la suite ]

Mes rencontres avec Senghor

La rencontre d’un grand homme est toujours une chance, un moment d’exception, au cours duquel s’approfondit la connaissance de l’être humain parvenu à donner le meilleur de soi-même. J’ai eu la chance de rencontrer Léopold Senghor par des échanges épistolaires d’abord, puis par sa venue organisée à Dijon pour une Journée de la Francophonie, en 1988. [ Lire la suite ]

Éloge de Paul Boury

Séance académique

Éloge de Paul Boury par le Général Jean-Louis Brette et Pierre Bodineau

Parc et jardin d’agrément

Rencontre des Académies du Grand-Est : Alsace, Besançon et Franche-Comté, Dijon, Metz, Nancy-Stanislas

9h30 : Accueil Cellier de Clairvaux, 27 Bd de la Trémouille à Dijon

9h45 : Accueil par Monsieur le Maire de Dijon, protecteur de l’Académie

Communication de 20 mn et 5mn de discussion

10h-10h25 : Philippe Hoch, conservateur en chef du patrimoine, département de la Moselle : Les jardins et le nymphée du palais abbatial de Gorze.

10h25-10h50 : Pierre Labrude, président honoraire de l’Académie de Stanislas : Le jardin botanique de Monthabey au Hohneck, un conservatoire alpin victime de la Grande Guerre.

10h50- 11h15 : Cécile Roth-Modanese, animatrice de l’architecture et du patrimoine, doctorante en histoire contemporaine de l’Université de Haute-Alsace : La valorisation des parcs et jardins, de la théorie aux travaux pratiques, quelques exemples en Sud- Alsace.

11h15 : pause

11h30-11h55 : Académie des sciences, belles-lettres et arts de Besançon et de Franche-Comté : sujet réservé.

11h55-12h20 : Bernard Sonnet, vice-président de l’Académie des Sciences, arts et belles-lettres de Dijon, Conservateur des Antiquités et Objets d’Art : Parcs et jardins en Bourgogne.

Conclusion

Les épidémies dijonnaises au Moyen-Age, aspects historiques et médicaux

Commission des arts et lettres § Commission des sciences

D’importants progrès ont été réalisés dans la connaissance des épidémies du passé grâce à des recherches multidisciplinaires associant archéologie, anthropologie physique, génétique microbienne, climatologie, informatique appliquée aux sources historiques, méthodes modernes de cartographie. C’est pour la deuxième pandémie de peste, qui a débuté au milieu du XIVe siècle par la Peste Noire et s’est poursuivie jusqu’au milieu du XVIIIe siècle, que les travaux ont été les plus féconds. Nous illustrerons quelques unes de ces avancées, comme la démonstration du rôle de Yersinia pestis dans ces crises de mortalité et le décryptage de la géographie à grande échelle des épidémies. [ Lire la suite ]

A propos des ateliers de bronziers d’Alésia, une « manufacture » du char et de l’attelage ?

Commission des antiquités et du patrimoine

Après avoir reconnu à Alésia la fabrication de mobilier de harnachement du cheval monté destiné à l’armée romaine, nous avons pu définir – à partir des empreintes des moules rejetés en dépotoir – une production de pièces métalliques fonctionnelles et ornementales constitutives du char et de l’attelage (passe-guides, éléments de joug, gaines de suspension de caisses de char). [ Lire la suite ]

Pie VI otage au 45, rue Jeannin à Dijon ? un projet mort-né (1799)

Séance académique

Le pape Pie VI, prisonnier du Directoire, meurt à Valence le 29 août 1799, épuisé par la vieillesse, la maladie et les épreuves. Ordre avait pourtant été donné par Paris, le 22 juillet précédent, de le transférer à Dijon. Mais, ce transfert étant jugé incompatible avec son état de santé, Pie VI reste à Valence et y meurt.

(Ne pas) voir Dijon et mourir : ce non-événement a une histoire qui révèle des ressorts du Directoire finissant. [ Lire la suite ]

La mémoire du sol. Les habitats désertés des forêts du Haut Val Suzon et leur environnement. Des exemples d’établissements de la fin du Moyen-Âge sur la Montagne dijonnaise.

Commission des Antiquités et du Patrimoine

La fouille exhaustive d’un habitat médiéval déserté, entre 2003 et 2012, localisé sur la commune de Saint-Martin-du-Mont, au lieu-dit « les Bois de Cestres », sera le point central de la présentation. [ Lire la suite ]

Histoire de la Justice criminelle du XVIème siècle à 1789

Commission des sciences économiques et sociales

La justice criminelle a, en 5 siècles, évolué entre rigueur et modération.

Sous la monarchie absolue, à partir du 16e s., le roi a tous les pouvoirs dont le judiciaire. La justice royale est brutale, sans être très efficace.

La Révolution décrète la séparation des pouvoirs. La justice devient donc indépendante du politique et le législateur adoucit la répression (sauf en matière politique). [ Lire la suite ]

Gastronomie et vins de Bourgogne dans une perspective historique

Commission des sciences

La Bourgogne regorge de produits du terroir : légumes, fruits et bien sûr raisins. Au fil du temps, elle a su diversifier la nourriture qui était assez sommaire au Moyen-Âge. Les ducs Valois ont su donner un éclat particulier à la cuisine. Les expéditions lointaines ont permis à la Bourgogne d’implanter le maïs et d’élever des poulets en Bresse, le Morvan s’est spécialisé dans la cochonaille, la race bovine charolaise s’est imposée, Daubenton a adapté le mérinos avec succès dans le Châtillonnais… [ Lire la suite ]

Un regard d’outre-mer sur la Bourgogne en 1785 : Henri Panon-Desbassayns, propriétaire à l’ile Bourbon

Commission des arts et lettres

Propriétaire d’une vaste plantation dans l’Ile Bourbon (la Réunion), Panon-Desbassayns entreprend un long voyage dans le Royaume pour aller visiter ses enfants, élèves du Collège royal de Sorèze et régler ses affaires. Chaque soir, il note le fruit de ses visites et ses observations. Ses quatre journées en Bourgogne en dressent pourtant un tableau nuancé et assez exact.