Prix Bourgogne à Roger Gouze (Chalon-sur-Saône, 1912 – inhumé à Cluny, 2005) pour Clessy-les-Vignes, Julliard, 1961, chronique truculente d’un village du Mâconnais « un pays de vignes et de gens qui savent s’en servir », agité par la statue du sculpteur Vincent Blancvillain…-
Grand prix littéraire du Morvan à Georges de Vilprey pour La Boucharde, le roman d’une famille paysanne, publié aux éditions de la Vieille Tour à Fontenoy-en-Puisaye.
Prix Chatrian à Henri Vincenot (Dijon, 1912 – 1985 ) pour Les Chevaliers du chaudron, Denoël, 1960, où Lazare se console de la trahison de sa fiancée et de la mort de sa pie en devenant mécanicien d’une locomotive.
Grand prix national des lettres pour Gaston Bachelard (Bar-sur-Aube, 1884 – Paris, 1962) chargé de cours puis professeur de philosophie à l’Université de Dijon de 1927 à 1940, qui publie cette année La flamme d’une chandelle (PUF), sa dernière œuvre, où il étudie « le renouvellement de la rêverie du rêveur devant la contemplation d’une flamme solitaire ».