Né à Autun le 29 janvier 1871 sous le nom d’Eugène Cioucart, Choucary a été avocat à Paris. Il faisait partie des cercles de Bourguignons, et particulièrement d’originaires de Saône-et-Loire, installés dans la capitale. Sous-chef de cabinet du ministre des Travaux publics, chevalier de la Légion d’honneur, il s’adonnait à la poésie et a publié un recueil de 163 pages intitulé Petits vers de Bourgogne (1907). Ces poèmes évoquent sa famille, sa ville d’Autun et des enfants de Saône-et-Loire : les professeurs de droit Louis Renault et Bufnoir, le général Changarnier, Jules Chagot, Lamartine et Charles Boëll. L’une de ces pièces a pour thème le procès fait à un négociant en vins défendu par Choucary, qui perdit sa cause. Ceci justifierait-il le reproche qui lui a été fait d’être plus poète qu’avocat ? Il a dirigé le journal Bourguignons & Morvandiaux (1917 ? – 1919 ?) et enfin, rédigé une grosse étude sur Le braconnier du Morvan : l’affaire Montcharmont, L’Indépendant du Morvan, 1930, 304 p. – HR