Sophie Berger est née à Dijon le 12 juin 1817, fille de François-Pierre Berger, capitaine-pensionné, et de Bernarde Roger. Elle est l’élève d’Anatole Devosge à l’École des Beaux-Arts de Dijon puis de Sophie Rude à Paris. Spécialiste du pastel, on la retrouve aussi peintre en miniature, peintre sur porcelaine ; elle réalise aussi des peintures à l’huile et quelques sculptures.

Installée à Paris en 1845, elle épouse le 1^er avril 1850 le sculpteur Eugène-Antoine Aizelin (1821-1902) ; elle le représente dans sa peinture Aizelin sculptant Sapho (Musée national du château de Compiègne). Elle expose aux Salons des artistes à Paris soit sous son nom de jeune fille (entre 1847 et 1849), soit sous le nom de son mari (1857-1870). Elle est aussi présente dans des expositions en France et à l’étranger. On sait par exemple qu’au salon de Dijon en 1858, elle obtient une médaille de 2^e classe avec deux pastels La Messagère et La lecture du matin.

Elle décède le 7 avril 1882 en son domicile de la rue Gay-Lussac à Paris.

Certains de ses tableaux et miniatures sont au Musée des Beaux-arts de Dijon et on peut citer La Jeune femme sortant du bain. Il existe aussi un portrait d’elle au pastel de Francis Schell. Une exposition lui fut consacrée pour partie à Dijon en 1958.

Jean Tribouillard, Le Bottin du Tout-Dijon, Dijon, Cléa, 2012, p. 73-74.