Claude-Auguste Durande naquit à Dijon le 20 janvier 1764, fils de Jean-François, médecin et botaniste, et de Claudine Tiran. Il sera médecin comme son père et comme lui, membre de l’Académie des sciences arts et belles-lettres de Dijon. En 1789, il fut député suppléant pour les états généraux de 1789. En l’an II, il fit preuve d’un grand courage lors d’épidémies dans les hôpitaux militaires. Le 21 avril 1797, il fut destitué de l’administration municipale de Dijon pour refus de prêter serment lors de l’installation de la nouvelle municipalité. Notre Compagnie dissoute, remplacée par la Société libre des sciences, arts et agriculture de Dijon, Durande présenta diverses communications et, lorsqu‘elle reprit son titre premier, il en devint secrétaire. En 1805, il soigna les prisonniers russes de la bataille d’Austerlitz entassés à l’hôpital de Dijon, qui mouraient alors par centaine et parvint à arrêter l’épidémie qui risquait d’atteindre les habitants de la ville. En 1806, au décès de Ranfer de Bretenières, malgré ses opinions royalistes, l’empereur Napoléon le nomma maire de Dijon. Son action en cette qualité a été jugée unanimement comme celle d’un maire désireux de rendre service à tous. Décoré de la Légion d’honneur en 1811, baron d’Empire en janvier 1814, il exprima cependant ses compliments à Monsieur, frère du roi, en avril suivant et, au retour de Napoléon de l’île d’Elbe, il dut quitter la mairie de Dijon, mais il la retrouva jusqu’en 1818 lors de la seconde entrée de Louis XVIII. Il sera nommé chevalier de Saint Michel. Président de l’Académie de 1819 à 1823, il publia en 1832 un dernier article sur le choléra et mourut dans sa maison d’Ahuy le 10 février 1835.- MP