Située à mi-parcours de la ligne ferroviaire Chagny-Moulins et au départ de celle menant à Lyon, Paray-le-Monial gagna en importance en 1920 lorsque la compagnie Paris-Lyon-Méditerranée (gestionnaire des deux lignes susdites) y installa un atelier de réparation de locomotives (la compagnie avait déjà créé en 1880 un dépôt de fret avec 140 locomotives, 300 chauffeurs et mécaniciens).
Avec cette nouvelle implantation, l’afflux de population nouvelle se fait tel qu’il devient nécessaire de construire un nouveau quartier par-delà la gare. Ce sont les cités PLM, auxquelles s’adjoignent celles construites pour les ouvriers de l’usine de carrelages. Ce nouveau quartier imposa la réalisation de nouvelles infrastructures (une école primaire, une chapelle) et de voies de communication permettant aux ouvriers de rallier rapidement leur lieu de travail. On lança donc une grande passerelle piétonne par-dessus les voies ferrées pour que cheminots et potiers puissent venir travailler sans détour.
Philippe Ménager, Patrimoine industriel de Bourgogne, op. cit.