D’origine parisienne par son père, né le 8 mai 1836, Gustave Molher trouve ses origines nivernaises par sa mère, Marie Louise Chantrier, dont le frère est artiste peintre et professeur de dessin au lycée de Nevers. Sa rencontre avec Marie-Hélène Robelin (1849 – 1942) qu’il épouse en 1871 scelle sa vie à Nevers.

Peintre, il a été élève de Cogniet. Ses huiles représentent principalement des animaux domestiques, des natures mortes. Il expose dès 1857. Il apprend la sculpture avec Barye. On connait de lui des animaux domestiques – chiens et chats – en bronze, en bois, en terre cuite. Associé à son fils Louis (1875 – 1934), il réalise dans la Nièvre plusieurs bas-reliefs de monuments commémoratifs de la guerre 1914-1918.

Mais limiter Gustave Mohler à ces deux arts serait une erreur ; il s’adonne aussi à la peinture sur faïence et à la technique des émaux. Dans ces deux disciplines, le trait l’emporte souvent sur la couleur dont la palette reste peu étendue : le bleu et le manganèse dont dominants. Le musée de Nevers conserve bon nombre d’œuvres de cet artiste dont la famille est reconnue au plan artistique. Il est décédé le 30 août 1920 à Nevers.