Pseudonyme de Marie Rouget. Née le 16 février 1883 à Auxerre où elle décéda le 23 décembre 1967.
Poétesse bourguignonne de notoriété nationale, inspirée par une foi ardente, mais nullement saint-sulpicienne, elle chanta sa relation avec le divin, comme avec ses propres émotions, sa soif de pureté, son désir d’un amour absolu, idéalisé, dans des vers bouleversants de sensibilité humaine, sans intellectualisme. Elle est une femme de passion, plus proche d’un mysticisme ouvert sur le monde que d’une religiosité frileuse. Elle a laissé, outre de nombreux recueils de poésie, une œuvre en prose remarquable, dont ses Notes Intimes qui parle de son époque autant que de sa vie personnelle. Elle obtint le grand prix de poésie de l’Académie française en 1962.
Jean-Claude Charlet, Marie d’Auxerre, Précy-sous-Thil, l’Armançon, 2005, 187 p. ; - Daniel Larangé, « Du discours mystique dans l’œuvre poétique de Marie-Noël », Cahiers Marie-Noël, 2010, p. 39-48 ; - Maie-Noël, Notes intimes lues par Jeanne-Marie Baude, Le Cerf, 2012, 163 p. (« L’Abeille »).