François Marie Puthod de Maison Rouge est né à Mâcon le 5 juillet 1757 et mort à Prissé le 15 mars 1820. Fils de notables mâconnais (son père était avocat au Parlement de Mâcon), il entame une carrière militaire dans la gendarmerie en 1777.
Mais il démissionne, alors qu’il est adjudant général colonel pour poursuivre des études de droit. Il sera avocat à Mâcon de 1815 à 1819. Il étudie aussi les belles lettres et la poésie à la faculté de Dijon.
Pendant la Révolution, il a, parmi les premiers en France, l’idée de conserver, de décrire et de sauver les monuments artistiques menacés de destruction par la suppression des églises et des monastères. À cet effet, il adresse une pétition à la Constituante afin d’instaurer une commission nationale. Cette requête est prise en considération par un décret du 4 octobre 1790 et Puthod en est l’un des membres influents. Louis XVIII lui accordera le titre honorifique de « Héraut d’Armes de France ».
Il publie de nombreux articles et mémoires sur les monuments publics de Paris (1791), plusieurs textes sur les traités de droit, fonctions et franchises (1788) et surtout une Géographie de nos villages ou dictionnaire du Mâconnais en 1800. Il est membre titulaire de l’Académie de Mâcon dès le 26 septembre 1805 au moment même où cette société est créée.