Marie Humbert Bernard Gaspard naît en 1788 à Gigny (Jura). Il devient médecin, et également juge de paix en 1830 à Montret (Saône-et-Loire). Il rédige des documents médicaux et surtout des notices ou des livres sur l’histoire locale. Il est correspondant de l’Académie de médecine.
On lui doit Recherches physiologiques et pathologiques sur les phtisies, lues en partie à la société d’instruction médicale de Paris, le 30 septembre 1809. Il soutient sa thèse en 1812 : Dissertation physiologique sur la gazéification vitale, ou dégagement des fluides aériformes dans les êtres vivants, suivie de quelques recherches sur la digestion, la respiration et l’influx nerveux. En 1843, il publie à Lons-le-Saunier une Histoire de Gigny au département du Jura de sa noble et royale abbaye et de Saint-Taurin, son patron suivie d’un Supplément de l’histoire de Gigny en 1858.
En 1864, sa Notice historique sur la commune de Montret, arrondissement de Louhans, avec glossaire du patois de Montret figure dans les Mémoires de la Société d’histoire et d’archéologie de Chalon-sur-Saône. Enfin, en 1883, sa Notice historique sur la commune de Branges est éditée à Louhans.
Dans un domaine différent, il faut retenir en 1825 une coopération avec le britannique Thomas Bell, pour un article en anglais dans le Zoological Journal : « Abstract of a memoir on the physiology of helix pomotia », c’est-à-dire sur la physiologie de notre escargot de Bourgogne. Bernard Gaspard décède le 17 novembre 1870, à l’âge de 82 ans, à Saint-Étienne-en-Bresse.