Le château de Mâlain : vie, abandon et renaissance

Abandonné au début du XVIIe siècle et réduit à quelques pans de murs envahis par la végétation, le château de Mâlain était menacé de disparaitre définitivement du paysage. Depuis 1985, il fait l’objet d’importants travaux de consolidation et de restauration par le Groupe archéologique du Mesmontois et une dizaine de salles sont désormais ouvertes à la visite. [ Lire la suite ]

150 ans de mesure de la population

Le dénombrement de la population française via le recensement n’a pas attendu la création de l’Insee pour exister. Il est bien plus ancien. Quelle est son histoire, quand et pourquoi est-il apparu ? Pourquoi la population française a-t-elle connu un essor si important sur les 150 dernières années ? Quel rôle a joué la fécondité, l’évolution de la mortalité ? [ Lire la suite ]

Intelligence humaine vs intelligence artificielle : quelles différences ?

Bien que le fonctionnement d’un ordinateur diffère de l’intelligence humaine sur plusieurs points, il tente de s’en rapprocher, voire de l’égaler : c’est l’un des plus gros enjeux de l’Intelligence Artificielle. L’ordinateur est largement supérieur à l’être humain pour calculer, mémoriser et classer des informations. Cependant, pour des opérations cérébrales comme raisonner, analyser son environnement et communiquer, l’être humain le surpasse complètement. [ Lire la suite ]

Ordonner l’Église, ordonner les églises : lieux, environnements, réseaux (VIIIe-XIIe siècle)

Table ronde :

Interpréter les jeux d’espaces bénigniens par Sylvain AUMARD, Anne BAUD, Nicolas PERREAUX, Alain RAUWEL et Christian SAPIN

Cryptes et dévotions : éclairer les enjeux par des approches convergentes par Marcello ANGHEBEN, Gérardo BOTO et Marc SUREDA JUBANY

L’atelier auxerrois d’avril 2024 (Lieux de culte, changement social et organisation spatiale en Europe occidentale entre le IVe et le VIIIe siècle) par Michel LAUWERS et Didier MEHU

FRAC Bourgogne – une collection

Le FRAC Bourgogne et son histoire commencée au début des années 1980 se confondent avec celle de sa collection d’œuvres  : une histoire particulière et singulière, locale avant l’heure, enracinée régionalement dans une ambition pour la création plastique contemporaine et pleine d’aspirations internationales. [ Lire la suite ]

La disgrâce des statues

De la Révolution française jusqu’aux mouvements récents, d’un bout à l’autre de la planète, les sociétés n’ont cessé de maltraiter les statues des « grands hommes » que l’histoire leur avait léguées. Ces dégradations dessinent une généalogie de la contestation doublée d’une géographie des passions citoyennes. [ Lire la suite ]

François ROUSSOT de ZÉLOSKY, capitaine au 27e régiment de dragons

Au terme d’une carrière assez courante durant le Consulat et l’Empire (simple soldat, sous-officier, officier, membre de la Légion d’honneur), François ROUSSOT de ZÉLOSKY, se retire – après le licenciement général de l’armée en 1815 – dans la maison familiale sise rue d’Artois à Auxonne, ville qui l’a vu naître en 1784. [ Lire la suite ]

Une archéologie de papier : approche critique des reconstitutions de l’hôtel des ducs de Bourgogne à Dijon au XIVe siècle

La mairie et le musée des Beaux-Arts de Dijon abritent encore des vestiges conséquents de l’ancien hôtel des ducs de Bourgogne à Dijon : la Tour de Bar, la cuisine, le logis neuf de Philippe le Bon. Mais cet hôtel était en fait beaucoup plus vaste, puisqu’il s’étendait sous l’actuelle Cour de Flore et sous la place de la Libération. [ Lire la suite ]

« Tosca : Stendhal ou le fantôme de l’opéra »

Contrairement à ce que l’on croit généralement, La Tosca, drame de Victorien Sardou et Tosca, opéra de Giacomo Puccini, ne sont ni de Sardou, ni de Puccini, mais bel (beyle ?) et bien de Stendhal, pillé par ces deux compères qui ont soigneusement dissimilé leur larcin. Tout, absolument tout, dans cette histoire, porte la griffe évidente de Stendhal, tant dans le lieu de l’action (la Ville Eternelle en trois de ses lieux les plus emblématiques célébrés par l’auteur des Promenades dans Rome), que dans les enjeux politiques, érotiques, esthétiques (déclaration d’amour à la liberté, à l’amour, à la peinture et à la musique, les seules raisons de vivre pour Stendhal). Il n’est que temps de rendre les deux Tosca à leur véritable auteur caché.

PRIX DE L’ACADEMIE

En 2024, le Prix de l’Académie est proposé par la Commission des Antiquités et du Patrimoine.

Le thème retenu est : Restauration et mise en valeur du patrimoine en Bourgogne. Le concours est ouvert à des collectivités publiques, des associations ou des particuliers ayant réalisé une restauration et la mise en valeur d’un monument ou d’un ensemble présentant un intérêt historique et/ou artistique. Le sujet est diffusé en février et le jury se prononce en juin. Le Prix est remis lors de la séance solennelle de rentrée de l’Académie en octobre : il consiste en une médaille du type de celle qui fut donnée à Jean-Jacques Rousseau en 1750 et en une dotation de 2 000 €.
Le dossier de candidature comprendra une présentation du site avec étude, plans, documents iconographiques, etc… , sous forme d’un fichier papier et d’un fichier numérique (sur CD ou clé USB) sous Word. Cette présentation sera accompagnée d’une fiche de présentation des auteurs de la réalisation proposée.
Les dossiers de candidature doivent parvenir à l’Académie avant le 15 mai, le cachet de la poste faisant foi, à l’adresse ci-dessous. Il sera délivré un récépissé.

« Balade archéologique au fil de l’Ouche : du prieuré de Larrey à Fleurey-sur-Ouche »

Les origines du peuplement le long de l’Ouche ont pu être questionnées ces dernières années par le biais de l’archéologie préventive. Des fouilles ont, en effet, été menées dans l’ancien hameau de Larrey, aujourd’hui rattaché à Dijon, et dans un quartier de Fleurey-sur-Ouche, situés tous les deux sur la rive droite de l’Ouche. Connues pour être occupées dès l’Antiquité, ces deux agglomérations voient l’installation d’un prieuré bénédictin entre le Xe siècle et le XIe siècle. Les récentes découvertes archéologiques ont permis de documenter les origines de ces deux fondations et d’appréhender leur développement. Si le site médiéval de Larrey concerne principalement l’occupation liée au prieuré, celui de Fleurey-sur-Ouche embrasse une problématique plus large, liée à l’évolution d’un quartier villageois. Ainsi, bien que les deux sites se distinguent par la nature des vestiges archéologiques découverts, le regard porté par l’archéologie préventive permet de mettre en évidence des trajectoires communes dans leur histoire.

 

« La peste, petite histoire d’un grand fléau »

Jadis dans nos églises, les fidèles récitaient une prière : « de la peste, des guerres et des famines, Seigneur, délivrez-nous ! » On n’évoquait donc qu’une seule épidémie, alors qu’il y en avait beaucoup d’autres, mais cela était révélateur de la crainte que cette maladie inspirait. Pourtant, contrairement à une opinion très répandue, l’Europe n’a fait connaissance avec elle que tardivement, au début du Moyen-Âge, avec la peste dite de Justinien. Celle-ci disparait en 767 mais l’épidémie amorcera un retour brutal et meurtrier avec la « peste noire » dans les années 134 : c’est l’hécatombe. Elle quittera l’Europe au XVIIIe siècle.

Des yeux pour comprendre

Pour avoir vécu de 1960 à 2000 les nombreuses aventures de l’électromagnétisme, à la lumière de ses anciennes études théoriques et expérimentales, Michel PAUTY propose de faire le point de l’évolution de quelques méthodes modernes d’aujourd’hui avec, par exemple, l’utilisation des plasmons de surface en biophysique de pointe. Ces derniers sont liés au phénomène de réflexion totale et à l’exploitation de l’onde évanescente entrevue dans ses années d’étudiant et en pleine expansion 60 ans plus tard ! [ Lire la suite ]

« Tosca » en plein cœur, un opéra populaire contemporain »

Créé en 1900 au Teatro COSTANZI de Rome, le nouvel opéra de Giacomo PUCCINI, Tosca, remporte un succès populaire mémorable. L’action se situe dans la Ville éternelle, en juin 1800, occupée par les troupes réactionnaires du pouvoir monarchique, alors en place à Naples, au lendemain de la victoire de BONAPARTE à Marengo. Cruauté, cynisme et amour passionnel sont au programme de cet ouvrage hallucinant de puissance et de fluidité. Cet opéra, sera joué les 12, 14, 16 et 18 mai à l’Auditorium de Dijon, mis en scène par Dominique PITOISET, qui relit le célèbre mélodrame sous l’angle politique, en interrogeant l’omniprésence des régimes totalitaires. [ Lire la suite ]