Virginie Macherat naît à Auxonne en 1804. Sa famille et son entourage apprécient les belles-lettres, aiment versifier, et dès 1833, Virginie publie Scènes d’enfance, des petits contes pour l’éducation de ses filles, édifiants, pleins de fraîcheur et plusieurs fois réédités. Suivront en 1834, Quelques destinées, et en 1835, les Nouvelles dédiées à la jeunesse. Elle y peint la fragilité du bonheur au travers de quelques destinées tragiques, et assez invraisemblables. Après la mort de son mari très aimé, l’officier d’artillerie Émile de Cointet, en 1843, elle se lance dans la poésie. Citons sa Prière de l’aïeule en 1851, écrite pour son petit-fils où elle exprime avec force et sensibilité les vœux qu’elle forme pour lui, Napoléon à Auxonne en 1854 au moment de l’érection d’une statue de Bonaparte à Auxonne. La plupart de ses écrits, influencés par les poètes romantiques qu’elle apprécie beaucoup, paraissent dans La Voix du peuple, journal de son cousin Saunié. – SB
Noël de Cointet, La famille de Cointet de Fillain, 1400-1950 : essai historique Franche-Comté, Alsace, Bourgogne, 1984, 541 p. ; - ID ; éd. Poésie et prose de Virginie de Cointet, 1984 (HC).