Commission des arts et lettres
Bertrand Lavier, né à Châtillon-sur-Seine découvre l’art en passant devant une galerie parisienne. Marqué par l’œuvre de Marcel Duchamp qui « a changé les règles de la peinture », il commence dès le début des années 70 à s’interroger sur ce qui fait d’un objet une œuvre d’art. Il sera très vite un artiste reconnu, présent dans de nombreuses galeries et musées du monde entier.
Bertrand Lavier considère qu’on peut « rendre un objet banal et en faire de l’art en réintroduisant de la chair, du tragique, de l’émotion ». Il pose aussi la question de la beauté dans l’art. Quand il fait socler un ours en peluche ou quand il installe un réfrigérateur sur un coffre-fort, il engage une réflexion sur la sculpture.
Il travaille en cycles thématiques appelés « chantiers » qui se répètent. Il a fait des transpositions d’univers, par l’usage de matériaux inattendus comme le moulage en bronze nickelé d’une statuette rituelle ou le recouvrement d’objets, comme un piano, d’une épaisse couche de peinture acrylique.
En Côte d’Or, on peut voir à Sainte-Colombe-en-Auxois, son pavage représentant un détail de la place Saint-Marc à Venise ; certaines de ses œuvres sont au FRAC de Bourgogne.