Bien que le fonctionnement d’un ordinateur diffère de l’intelligence humaine sur plusieurs points, il tente de s’en rapprocher, voire de l’égaler : c’est l’un des plus gros enjeux de l’Intelligence Artificielle. L’ordinateur est largement supérieur à l’être humain pour calculer, mémoriser et classer des informations. Cependant, pour des opérations cérébrales comme raisonner, analyser son environnement et communiquer, l’être humain le surpasse complètement. En effet, l’ordinateur est loin de la compréhension, d’une pensée autonome et son « intelligence » réside dans les programmes qu’il exécute, lesquels doivent être réalisés par l’être humain. Le cerveau a une structure évolutive, constamment en changement, il n’a pas besoin de « programme » pour fonctionner. Même si l’ordinateur est infaillible, bien rapide et efficace en traitement de données, la souplesse du cerveau humain lui permet une liberté totale ainsi qu’une fonctionnalité évolutive. Cette autonomie du cerveau est rendue possible grâce à ses fonctions cognitives. En cas de maladie d’Alzheimer, les fonctions cognitives des patients sont altérées, ce qui impacte fortement leur autonomie mais le développement de l’Intelligence artificielle dans les prochaines années pourrait venir en aide aux malades et à leurs proches.