Georges Serraz, né et inhumé en Côte -d’Or, peintre portraitiste et paysagiste à succès au début du XXe siècle à Besançon et à Dijon, s’oriente après la Grande Guerre, vers la sculpture religieuse pour produire des statues d’église (Sacré-Cœur de Dijon), des Chemins de croix (Ivry-sur-Seine) et des dioramas (Paray-le-Monial), mais aussi des statuettes et des médailles pour le grand public.
Plusieurs églises de Bourgogne bénéficient de son concours : Grancey-le-Château (baptistère et autels), Villotte-sur-Ource.
Bientôt à la tête d’un atelier prospère, l’artiste se lancera dans la réalisation de statues monumentales, La Vierge au Mas-Rillier (Ain), Le Christ-Roi aux Houches (Haute-Savoie), ou de monuments aux morts (Morteau, Genlis).
Dans les années 1950, une certaine critique se focalisera sur son travail de fabricant d’objets religieux, mais fera l’impasse sur des chefs-d’œuvre le plaçant parmi les plus grands sculpteurs d’art sacré du XXe siècle.