Le transhumanisme est consubstantiel au développement des sciences et des technologies qui entre 1935 et 1955 a permis de prétendre à l’amélioration des capacités physiques et mentales des êtres humains avec différentes appréhensions : philosophique, éthique, sociologique, économique et médicale.
Dans cette dernière approche le transhumanisme est devenu à la fin du siècle précédent un mouvement d’idée, conduisant la médecine à changer de paradigme. De thérapeutique au service d’un malade elle est poussée à devenir « mélioriste » au service d’un homme sain aspirant à être augmenté, sinon un surhomme immortel.
Loin d’être un rêve cette évolution est en marche, bénéficiant dans la Silicon Valley des formidables moyens des GAFAM. Il devient urgent de l’encadrer afin que du formidable espoir de prévention et de traitement des maladies et autres aléas de la vie elle ne débouche sur le terrible cauchemar d’un Homo sapiens devenu Homo Deus.