En 1920, les usines Schneider sont en pleine expansion et cela impose quelques grands bouleversements. L’atelier de fabrication des locomotives de la plaine des Riaux, fondé en 1865, est transformé en lieu de stockage des aciers (il le fut jusqu’en 1945), la production des engins de traction à vapeur étant déplacée. Cette même année, Schneider & Cie inaugure une nouvelle fonderie sur la commune voisine de Montchanin. Constituée sous la forme d’une immense halle de 5 vaisseaux, cette fonderie, réalisée en charpente métallique et murs hourdis de briques, était capable d’accueillir 1500 ouvriers. Comme il était d’usage chez Schneider, on la baptisa d’un nom en rapport avec la famille des maîtres de forges. L’édifice prit le nom de Fonderies Henri-Paul, hommage au fils aîné de Eugène II Schneider, aviateur mort au combat en 1918.
Philippe Ménager, Patrimoine industriel de Bourgogne, op. cit.