Henri Delavault est né le 29 juillet 1870 à Dijon. Il y décèdera en 1953. Ses parents, Augustin François Delavault et Pierrette Petit sont domiciliés rue Charles Dumont. Après ses études le jeune Delavault prendra la direction de l’entreprise familiale jusqu’au moment où il décidera de participer à la vie politique de la ville, dont Gaston Gérard, éminent avocat, est maire depuis 1919, sous l’étiquette des radicaux indépendants. Delavault sera élu, assez brillamment, en mars 1925 et nommé adjoint au maire. Il recevra la délégation des travaux qu’il conservera durant deux mandats, jusqu’en 1935. Dès lors il participera à nombre de réalisations, entre autres les études et travaux qui conduiront à la réalisation du parc municipal des sports sur des terrains acquis dès 1919 par la municipalité à l’emplacement de l’ancien parc du château Montmuzard. Aidé de l’architecte Georges Parizot pour les études, les travaux commencèrent en 1926 pour se terminer en 1934. Le nouveau parc des sports de Dijon fut inauguré le 21 mai 1934 en présence du Président Albert Lebrun. Il portera le nom de « Stade Gaston Gérard » à partir de 1969.
L’eau nécessaire à la population de la ville de Dijon, 85 000 habitants en 1930, et des villes environnantes, provient de captages de nappes souterraines au nord de Dijon. La municipalité anticipe son devenir et décide d’assurer l’alimentation en eau de la population qui est en forte croissance. Les premiers travaux seront effectués à Arc-sur-Tille aux abords de la plaine dijonnaise. Puis fut décidé le captage de l’eau dans la Saône en 1930/31 : 54 puits captant l’eau souterraine furent réunis à Pont-lès-Athée donnant une capacité de production de 65 000 m3/jour, avec l’assurance d’une extension possible à 100 000 m3 si nécessaire. Deux conduites furent enterrées, l’une, la plus ancienne, en tuyaux de fonte, l’autre en tuyaux de béton de 1 m de diamètre parcourant les 35 km pour aller jusqu’aux abords de Dijon, tout en alimentant les villes et villages traversés. La ville de Dijon donnera le nom d’Henri Delavault à une impasse prenant accès sur le chemin de la Motte-Giron.