Né le 25 septembre 1769 à Époisses, fils de René-Claude, procureur d’office, et de Jeanne-Anne Dubois, ancien élève de l’école des ponts et chaussées, il est lieutenant du génie en 1792. Nommé capitaine, remarqué au combat, il est détaché à l’École d’artillerie de Metz en 1796 puis affecté à l’armée du Rhin en 1800. Chevalier de la Légion d’honneur en 1804, il se distingue à Austerlitz. Il est promu chef de bataillon l’année suivante. Aide de camp de Joseph Bonaparte à l’armée de Naples en 1806, il passe colonel et sert en Espagne en qualité de maréchal de camp du génie de 1809 à 1812. Rentré en France, confirmé général de brigade, il sert au 11e corps sous Macdonald. Blessé de trois coups de baïonnette, il est fait prisonnier à Arnheim. Il rentre de captivité en mai 1814. Il est fait chevalier de Saint-Louis et officier de la Légion d’honneur par Louis XVIII. Pendant les Cent-Jours, il est de nouveau aide de camp du prince Joseph. Marie aurait été fait comte par Murat et figure, à ce titre, dans l’Almanach royal de 1815. Il est remis en non-activité à la Restauration et admis à la retraite en 1825. Lieutenant-général (général de division) honoraire, il décède le 22 janvier 1835 au château de Fréhaut à Vittonville (Meurthe-et-Moselle), commune dont il était le maire. Marié à Catherine Richard de Batilly, il eut deux enfants. Il avait obtenu le titre de vicomte héréditaire en 1827.
Source : S.H.D 2 Yb 1082, 7 Yd 1076 et A.N. L.H. 1740/58