Les mutations des mœurs et des mentalités :
L’Occident est passé des fosses communes aux monuments funéraires, des morts pieuses et magnifiées en cérémonie publique aux « fins de vie » anesthésiées et cantonnées à l’hôpital. La guerre et le duel furent célébrés. Le suicide fut glorifié dans l’Antiquité, criminalisé au Moyen Age et stigmatisé par l’Église, avant d’être pleuré.
La révolution de la médecine :
Elle est passée de la docte ignorance en latin aux découvertes et aux triomphes de la biochimie. Hybridant l’homme et la machine, elle a transformé la mort, évènement naturel ou accidentel, en un processus technicisé et progressif.
Les questionnements philosophiques et juridiques :
Le droit peut-il s’inspirer encore d’un vitalisme que la science condamne ?
Qui du patient, du médecin, du juge, doit décider des soins palliatifs, des sédations terminales et des euthanasies consenties ? Que répondent les droits français et étrangers ?