Le principe de précaution est apparu officiellement en 1992 au sommet de Rio. Sa déclinaison en France exige que des mesures soient prises dès lors qu’il existe des raisons suffisantes de croire qu’une activité ou un produit risque de causer des dommages graves et irréversibles à la santé ou à l’environnement. Le déploiement du principe de précaution se veut ainsi complémentaire de la prudence et de la prévention.
Progressivement, la perception des droits et des devoirs vis-à-vis de l’environnement évolue, jusqu’à la proposition aujourd’hui d’ajouter la préservation de l’environnement dans les principes de la République à l’article 1 de la constitution.
Les phases d’information et de consultation des citoyens, sont devenues aujourd’hui un axe prioritaire de la politique environnementale de l’état. Ce modèle fondé sur la concertation se veut démocratique et pourtant, il se confronte à des oppositions radicales à l’état de droit. Face à des réalités qui apparaissent médiatiquement comme des risques majeurs, l’État se doit de proposer des solutions pour l’intérêt général des populations et percevoir cette nouvelle ère politique qu’est l’environnementalisme.
Ce compte à rebours offre à notre démocratie l’opportunité d’un débat intergénérationnel pour faire émerger un contrat social et environnemental au sein des territoires. L’objectif étant de garantir la liberté d’innovation scientifique, technique et technologique et maintenir un développement durable et soutenable pour la nation. Grâce aux technologies numériques, comme l’intelligence artificielle, une démarche collaborative fondée sur un dialogue environnemental pourrait devenir une ressource intelligible pour ces nouvelles générations.