Hubert Clerget naît à Dijon le 29 juillet 1818, rue du Château, au foyer de Nicolas Clerget, menuisier, et de Marguerite Janiard, originaire de Couchey.

Dans sa jeunesse et tout au long de sa vie, il sillonne la Bourgogne pour en peindre les paysages. Élève de l’École des beaux-arts de Dijon avec Félix Ziem, il suit les cours du peintre Anatole Devosge et de l’architecte Claude Saint-Père. Clerget expose au Salon dès 1843 : Église de Saint-Pierre-ès-liens de Saint-Père (1843), Saint-Germain-l’Auxerrois (1851), Visite de S. M. l’Empereur aux tombeaux des Ducs de Bourgogne, à Dijon (1865).

Après une vie de voyages très féconds sur le plan artistique : Fontainebleau, Barbizon, les côtes normandes, les pays d’Europe centrale et l’Asie (Chine, Inde), Hubert Clerget est nommé professeur de dessin à l’École impériale d’état-major de 1849 à 1878 et à la Maison d’éducation de la Légion d’honneur à Saint-Denis, jusqu’en 1888.

Dessinateur et aquarelliste remarquable, il témoigne des beautés architecturales de notre patrimoine : Beaune (Beffroi de Beaune, 1843), Couchey (Église et Calvaire de Couchey), Dijon (Escalier contre la Tour de Bar à Dijon), La Rochepot, mais également Semur (Porte Madeleine à Semur), Auxerre, Paris, Venise et Rome. Il a, notamment, pour élèves ses trois filles Jeanne, Mathilde et Valentine, qui exposent leurs dessins dans différents salons.

Graveur et lithographe recherché, Clerget collabore comme illustrateur à l’ouvrage des Voyages pittoresques et romantiques de l’ancienne France du baron Taylor (volume consacré à la Bourgogne, 1863) et à des périodiques comme Le Tour du Monde et Le Magasin pittoresque.

Correspondant de l’Académie des sciences, arts et belles-lettres de Dijon depuis 1869, il est élu membre non résidant en 1877. Officier d’académie, chevalier de la Légion d’honneur, il est également chevalier de l’Ordre de Léopold. Clerget laisse de nombreux dessins du siège de Paris et décède à Vanves (Hauts-de-Seine) le 4 mars 1899.