Né le 17 septembre 1816 à Clamecy, Henri Pellault voit le jour dans une famille de notables. Après des études vraisemblablement faites à Paris, Henri Pellault revient à Clamecy comme avocat et se marie en novembre 1839. Il poursuit son cursus professionnel en obtenant le titre de docteur en droit vers 1843-1844. En août 1843, il obtient une mission du ministre de l’agriculture et du commerce et part étudier en Italie les irrigations, et particulièrement la législation rurale de ce pays. Cet attrait pour l’agriculture et de nouvelles méthodes de culture se confirme l’année suivante avec de nouveaux voyages d’exploration dans le Midi de la France, l’Italie et la Suisse. De ces rencontres et de ces découvertes, Henri Pellault publie successivement diverses brochures : Idées nouvelles sur l’agriculture et les irrigations, réfutation de la proposition de M. Dangeville (1844), puis L’Art de s’enrichir par l’agriculture en créant des prairies (1845) et enfin Commentaires de la nouvelle loi sur les irrigations (1845). Il devient le rédacteur en chef de La Presse agricole (publié entre mars 1846 et août 1847).
Après la chute de la monarchie de Juillet il est élu conseiller général de Clamecy en août 1848. Mais, il n’abandonne pas pour autant les questions agricoles et fait paraître un Traité d’irrigation à l’usage des instituteurs (1849). Le 31 août 1850, avec Jules Miot, il provoque un scandale lors d’une session du Conseil général de la Nièvre en prenant à partie le préfet de la Nièvre Petit de La Fosse à propos de la révocation et de la détention du député montagnard Pierre Malardier. Poursuivis, ils sont finalement acquittés.
Durant le Second Empire, Henri Pellault exerce son métier d’avocat à Paris mais ne quitte pas la Nièvre pour autant. Il se présente sans succès aux élections cantonales de Clamecy puis de Saint-Amand-en-Puisaye en 1864. En juillet 1865, il est élu conseiller municipal de Clamecy.
En juin 1870, il se présente à l’élection cantonale de Varzy qu’il remporte de justesse. Son second passage au sein du Conseil général sera néanmoins de courte durée à la suite de l’effondrement du régime impérial.
Lors des élections cantonales d’octobre 1871, Henri Pellault se représente à Varzy mais il est battu au second tour par le candidat monarchiste, le comte de Marcy. Il quitte la Nièvre peu de temps après ce dernier échec et réside à Paris. Il vend progressivement ses propriétés à Clamecy et à Corvol-l’Orgueilleux.