Colette de Jouvenel des Ursins, fille d’Henry de Jouvenel des Ursins et de Gabrielle, Sidonie, Colette, est née le 3 juillet 1913 à Brive-la-Gaillarde (Corrèze). Elle passe son enfance dans la propriété familiale de Castel-Novel. Ses parents, pris par leur carrière et bientôt séparés, ne s’en occupent guère que par intermittence. Ils confient l’enfant à une nurse anglaise. Sa mère, qui l’appelle Bel Gazou (« beau gazouillis » en provençal), a des accès de maternité allant jusqu’à lui écrire : « Je ne peux fleurir que par toi. » En réalité, la petite Colette devra se passer le plus souvent de la présence maternelle. Pourtant, si elle exploite peu son propre talent littéraire, elle s’emploie à défendre l’œuvre de l’auteur de ses jours et des Histoires pour Bel Gazou. Colette de Jouvenel milite ardemment pour la création d’un musée Colette de Saint-Sauveur-en-Puisaye (Yonne) qu’elle ne verra pas achevé. Elle disparaît le 16 septembre 1981 à Créteil.
Claude Pichois et Alain Brunet, Colette, de Fallois, 1998, 597 p., pl.