Au terme d’une carrière assez courante durant le Consulat et l’Empire (simple soldat, sous-officier, officier, membre de la Légion d’honneur), François ROUSSOT de ZÉLOSKY, se retire – après le licenciement général de l’armée en 1815 – dans la maison familiale sise rue d’Artois à Auxonne, ville qui l’a vu naître en 1784. La communication qui est proposée ira bien au-delà de la présentation de cette carrière, pour s’intéresser au réseau familial constitué par son père, avocat au Parlement de Bourgogne puis inspecteur des Poudres et Salpêtres, qui l’autorisa, soudainement, en 1784 et 1790, à accorder à ses deux fils des patronymes d’apparence nobiliaire (ZÉLOSKY et WEISSBERG), lesquels, dans l’horizon réduit de la plaine de Saône, interroge par leur « exotisme ». D’autant que l’oncle, frère de l’avocat, Antoine ROUSSOT, fauché en pleine gloire à Eylau (1807), officier dans un régiment étranger au service du roi de France, se faisait appeler « ROUSSOT de LEYVA » depuis 1785 ! Par ailleurs, nous nous pencherons sur sa représentation, dans un portrait peint vers 1815/1820, réapparu sur le marché des objets d’arts en 2018, permettant de sortir de l’anonymat d’un simple état de services un officier qui n’appartenait pas à l’élite militaire du Premier Empire, et qui nous pourrons présenter au regard des auditeurs.