Jusqu’au milieu des années soixante-dix, j’ai encore connu quelques personnes âgées portant des sabots.
Le dernier sabotier professionnel du Val de Saône, Jules, dit « le Barbey », avait selon l’expression consacrée « de l’or dans les mains ». Il apparaissait à ses interlocuteurs qui l’écoutaient raconter ses frasques de jeunesse de toutes leurs oreilles comme un être supérieur aux autres, un génie qui faisait prendre au bois les formes qui lui plaisaient.