Dans le préambule de son important ouvrage intitulé « Essais sur les épis et les girouettes de l’ancien Dijon », paru dans les Mémoires de la Commission des Antiquités de la Côte-d’Or en 1889, Etienne Metmann constate que « Dijon, la ville aux beaux clochers, devait être aussi la ville aux belles girouettes ; elle en conserve encore de forts remarquables ; mais le nombre en diminue rapidement. Il faut se hâter d’étudier celles qui ont survécu, avant qu’elles ne viennent à disparaître à leur tour ».
Sur 31 girouettes relevées et dessinées en 1867, 15 seulement subsistaient en 1888. Qu’en est-il l’heure actuelle ?
C’est la question à laquelle tentera de répondre Bernard Sonnet dans sa communication, illustrée par de nombreux exemples, afin d’attirer notre attention sur ces éléments d’un patrimoine méconnu et fragile, tout en restant prudent lorsque nous lèverons la tête pour l’observer.