La publication d’Œrsted (1777 – 1851) de juin 1820 ne contient aucune explication satisfaisante ou formulation mathématique du fait qu’un fil parcouru par un courant électrique fait dévier l’aiguille d’une boussole placée à proximité.
Cette publication enflamme toute la communauté scientifique et André-Marie Ampère (1775-1836) va présenter l’interprétation de l’expérience d’Oersted avec la publication : « De l’action exercée par un courant électrique par un autre courant (découverte de l’électrodynamique) ».
D’autres savants se pencheront sur l’expérience d’Œrsted comme Biot, Arago ou Faraday par exemple.
Au cours de cette communication quelques appareils seront présentés dans l’esprit de ceux conçus par Ampère : appareil pour mesurer la force exercée par deux courants parallèles et appareil pour mesurer la force exercée par deux courants d’orientation quelconque. D’autres appareils sensiblement de la même époque comme le cerceau de Delezenne, le rail de Faraday, la roue de Barlow, le multiplicateur de Schweigger ou le galvanomètre de Nobili seront présentés.
Toutefois Ampère n’est pas qu’associé au Bonhomme d’Ampère ; il sera possible de découvrir quelques autres facettes de son talent. Son nom est associé aujourd’hui à celui de Monge avec les équations de Monge-Ampère pour calculer les formes des pare-brise de voiture, concevoir des antennes ou se pencher sur la météorologie… On est loin de l’électromagnétisme !!!