« Le gaulois disparut à peu près totalement de la Gaule au IVe siècle. Il a laissé un petit nombre de mots surtout ruraux » (Maurice Grevisse).
Même si on ne remet pas globalement en cause le point de vue du grand grammairien belge, on doit dire que la présence celtique est plus importante que ce que l’on croit généralement. Nous nous limiterons aux formes qui apparaissent uniquement (ou presque) en Bourgogne. Si l’on ajoute quelques formes obscures (ou considérées comme telles) et les noms de lieux, on arrive quand même à un bon bilan, en tout cas à un bilan bien supérieur à ce que l’on pense généralement et environ 500 mots ont pu être recensés.
On ne parlera donc pas des moutons, des chemins, des guérets ou des jachères, mots gaulois, trop bien connus, mais vous découvrirez les amboutées, les boutains, les daraises, les sombres et bien d’autres, sans compter les r[h]apsodies. Et on pourra aussi aborder les formes attribuées abusivement au gaulois, comme les dhuis de la Côte-d’Or.