À la fin du XVIIIème siècle, Dijon est une ville moyenne de moins de 20 000 habitants, mais elle est la plus grande ville de la province de Bourgogne. Elle a sensiblement la même population que Nancy ou Montpellier. C’est un marché local à l’activité semi-rurale, mais sans activité industrielle notable.
C’est surtout une capitale régionale où se trouve l’armature politique et administrative de la province : Gouvernement, Intendants, États provinciaux, Parlement.
En supprimant les institutions provinciales, la Révolution de 1789 portera atteinte au rayonnement de Dijon. Son rôle s’affirmera, malgré tout, comme une capitale culturelle : Académie des Sciences, Arts et Belles-Lettres, École des Beaux-Arts, Juridictions civiles et pénales, Lycée, Musée, Université, casernes, couvents.
Nous découvrirons l’histoire de la ville pendant une quinzaine d’années à partir de documents originaux (BM, AM, ADCO) et une iconographie qui viendra accompagner les commentaires.