La maladie d’Alzheimer (MA) fait partie des grands problèmes de santé publique du 21ème siècle , non maîtrisés, car très fréquente (800 000 cas en France), atteignant les adultes d’âge moyen en pleine activité familiale et professionnelle, incurable et inexorablement progressive, amenant le malade à une perte d’autonomie totale.
La France s’est dotée de structures pour dépister précocement la MA (Centres Mémoire et Centres Mémoires, Ressources et Recherche) permettant une prise en charge médico-sociale précoce.
Depuis les années 2000, on assiste à des avancées majeures tant dans le domaine du diagnostic que de celui du traitement.
Dans le domaine du diagnostic, la génétique et l’imagerie moléculaire ont permis de comprendre enfin le substratum de la MA et de ses variants à l’origine des échecs thérapeutiques du siècle précédent. La meilleure connaissance des causes histo-chimiques de la MA a permis d’identifier précisément de nouvelles cibles thérapeutiques, aboutissant à des essais thérapeutiques extrêmement prometteurs, à condition de les proposer à un stade précoce de la MA. D’où l’intérêt de consulter précocement devant des plaintes mnésiques ou cognitives.