La restauration du verre se pratique depuis peu de temps, car les produits satisfaisants ne sont apparus qu’avec les matériaux synthétiques, et elle restait toujours plus ou moins visible. La possibilité de restaurer un verre, hormis en archéologie, était peu connue.
Après une formation auprès des restaurateurs des musées archéologiques de Mayence et du Musée du Verre de Corning, Juliette Vignier-Dupin s’est spécialisée dans la restauration de ce matériau toutes époques et s’attache à la faire connaître.
La conservation et la restauration du verre dépendent de ses altérations chimiques ou physiques. Il est donc nécessaire de s’adapter au cas par cas et d’adapter le traitement à l’état de l’objet.
La restauration d’un verre archéologique ne se pratique pas comme celle d’un verre du XVIIe siècle ou d’une pâte de verre. Les produits sont les mêmes, mais leur mise en œuvre et le résultat obtenu ou à obtenir diffèrent.