La valeur dominante de la littérature française, c’est l’universalisme. Ce n’est que dans les périodes de crise, ou dans les soubresauts de l’Histoire, que les cultures populaires et les particularismes régionaux sont apparus.
Comment, dès lors, penser l’inspiration régionale ?
Ière Partie : Les limites du folklorisme :
– La formation de la langue française fut progressive depuis le XIIème jusqu’au XVIème siècles.
-Après les XVIIème et XVIIIème siècles, qui ont enfoui ou effacé les particularismes locaux, une réaction localiste et traditionaliste est apparue,
-Qui n’est cependant pas dénuée d’ambiguïté en raison de l’obscurantisme du folklorisme.
IIème Partie : L’humanisme dans le régional :
-Le régional est d’abord fréquemment le matériau de l’œuvre, que c’en soit l’espace, le décor ou la langue.
-Le régional est aussi à l’origine de nombreux personnages de romans,
-Le régional est souvent le territoire de l’enfance, le territoire du souvenir et de la « petite patrie ».
IIIème Partie : Le régional et le particulier :
En définitive, c’est plutôt le régional et le particulier qu’il faut opposer, plus que le régional et le national, comme chaînons nécessaires de l’Universel.
-La liberté individuelle s’oppose fréquemment aux forces de la nature.
-Mais, la nature de la Nature et la nature de l’Homme, si elles sont différentes, ne sont pas sans lien.
*En conclusion, c’est toujours par la Langue que s’expriment les affects, qu’ils soient nationaux, régionaux ou locaux.