François Ier se serait exclamé en arrivant à Dijon : « Quelle belle ville, c’est la ville aux cent clochers ».
A la veille de la Révolution, Dijon compte effectivement plus de quarante édifices religieux : églises, monastères d’hommes et de femmes, hospices divers, établissements d’enseignement.
La majorité d’entre eux sont richement décorés ; de très nombreuses chapelles privées y sont fondées et abritent la sépulture de nobles familles ou de riches bourgeois. Ces derniers n’hésitent pas à passer commande auprès de talentueux artistes de monuments funéraires d’aspect fort varié, véritables chefs-d’œuvre pour certains.
Malheureusement, sous la période révolutionnaire, ainsi qu’au XIXe siècle, le patrimoine architectural religieux subit d’immenses dégâts, malheureusement parfois irrémédiables.
Seules ont pu être préservées quelques œuvres considérées comme les plus importantes dans le domaine artistique.
Dispersés actuellement dans d’autres édifices religieux ou dans des musées, peu connus, fort mutilés, mal identifiés, les monuments funéraires témoignent du prestigieux passé tant artistique qu’économique de cette grande capitale ducale et parlementaire que fut Dijon sous l’Ancien Régime.