La chronobiologie qui tire son nom du Dieu Temps Chronos, n’a intéressé pendant longtemps que des spécialistes intriqués par les conséquences de l’immuable alternance jour-nui, qui rythme notre vie.
L’attribution en 2017 du Prix Nobel de médecine a récompensé trois chercheurs américains pour leurs découvertes des mécanismes moléculaires qui règlent ce rythme. Ils ont décrypté la structure et le fonctionnement des « protéines horloge » qui, en étant inscrites dans nos gènes, comptent notre temps. Elles confèrent à chacune et à chacun d’entre nous une personnalité bien particulière dont nous ne tenons pourtant pas toujours compte.
Quelle belle occasion pour l’Académie de contribuer à mettre en lumière une discipline répondant parfaitement au souhait d’Alfred Nobel visant à récompenser « des personnes ayant apporté le plus grand bénéfice à l’humanité » !