Commission des sciences économiques et sociales
La justice criminelle a, en 5 siècles, évolué entre rigueur et modération.
Sous la monarchie absolue, à partir du 16e s., le roi a tous les pouvoirs dont le judiciaire. La justice royale est brutale, sans être très efficace.
La Révolution décrète la séparation des pouvoirs. La justice devient donc indépendante du politique et le législateur adoucit la répression (sauf en matière politique).
La période impériale est marquée par le retour à une plus grande sévérité. Mais à partir de 1830, on relève un adoucissement progressif de la législation pénale. Pourtant, avec la fin du 20e s., l’opinion demande et obtient des mesures plus rigoureuses contre le crime.
La seconde communication de 1789 à nos jours aura lieu le 15 mai 2018.