Commission des sciences
Les progrès de la médecine conduisent à préserver une certaine forme de vie après des lésions cérébrales graves, mais cette « vie a minima » vaut-elle d’être vécue ?
Cette question peut conduire à des drames familiaux dont la presse se fait l’écho, faute de savoir évaluer avec précision le niveau de conscience persistant chez des personnes qui ne sont pas en fin de vie. Ni les médecins, ni les juges, ni les politiques au plus haut niveau ne savent définitivement comment répondre.
Or de nouvelles investigations, pourraient dans un futur proche conduire à une meilleure connaissance du fonctionnement cérébral et à l’élaboration d’un nouveau « code de la conscience » comme le suggère le neuropsychologue Stanislas Dehaene.
Ainsi la conscience, de mystérieuse pourrait-elle devenir mesurable en ouvrant la perspective sur de nouvelles formes de vie ?