Malgré leurs différences, les Académies des sciences, arts et belles-lettres (ou belles-lettres et arts) de Dijon et de Lyon sont également représentatives de la richesse de la vie intellectuelle en province au XVIIIe siècle.
C’est dans cette perspective qu’on examinera successivement : l’ébullition suscitée par l’attribution à Jean-Jacques Rousseau du prix de l’Académie de Dijon en 1750 (on se fondera sur l’admirable étude publiée par Marcel Bouchard en 1950 et récemment rééditée par les Éditions universitaires de Dijon) ; la fièvre qui s’empara des deux villes lors des premiers vols aérostatiques en 1783 et 1784 ; et enfin quelques exemples singuliers de correspondances entre les deux sociétés savantes conservés dans les archives de l’Académie de Lyon.
Séance académique